Raymond et Lucie Aubrac
les dignes successeurs de
Sartre et Beauvoir
Le mythique couple Aubrac, Lucie et Raymond, en laïcistes déclarés, furent jusqu'à leur dernier souffle, les soutiens indéfectibles de l'organisation des Moujahidin du Peuple Iranien (OMPI), classée terroriste aux Etats-Unis, au Canada et jusqu'à il y a peu encore par l'Union Européenne qui les a délistés malgré l'opposition de la France et de l'Allemagne.
Signe distinctif, Maryam Rajavi, le leader de l'OMPI, principale (voire unique) composante du CNRI (qui en est la vitrine officielle), ne se départ jamais de son foulard islamique, preuve de son attachement personnel à la laïcité, comme l'atteste par ailleurs la dénomination si laïquement correcte de "Moujahidin", mot arabe du Coran signifiant "le combattant qui mène le Jihad contre les infidèles".
Chef incontesté (jusqu'à son assassinat à Suresnes) de l'opposition anti-khomeiniste iranienne en exil, l'ancien Premier ministre Chapour Bakhtiar, grand laïciste et antiislamiste, et surtout authentique démocrate et ancien résistant à l'Occupation nazie en France (www.bakhtiar.fr) durant la Seconde Guerre mondiale, n'eut de cesse de fustiger ces dissidents tardifs et opportunistes du khomeinisme que sont les Moujahidin et de dénoncer leur aberrante imposture.
Car s'il y eut jamais quelqu'un de légitime en France pour utiliser le nom du "Conseil National de la Résistance", c'eût, bien entendu, été l'ancien résistant passionnément francophile (et parfaitement francophone contrairement à Massoud et Maryam Rajavi) Chapour Bakhtiar, Iranien authentique résistant à l'Occupation allemande en France et opposant de la première heure à la Révolution islamique de l'ayatollah Khomeini, et non point les "Moujahidin", qui furent les zélés collabos de l'ayatollah pendant plus de deux ans et demi de 1979 à 1981, date de leur éviction qui les contraignit à la dissidence.